La relation entre la fille et sa mère dans deux romans maghrébins. Une comparaison de "Au commencement était la mer" et "La jeune fille et la mère"
Mona Berns
Seminar paper de l’année 2018 dans le domaine Etudes des langues romanes - Français - Littérature, note: 1,0, Georg-August-Universität Göttingen (Romanistik), langue: Français, résumé: Ce travail analyse les oeuvres suivantes: "Au commencement était la mer" de Maïssa Bey et "La jeune fille et la mère" de Leïla Marouane. Il s'agit de comprendre la relation entre la mère et la fille qui est marquée par son contexte culturel respectif. Dans les deux histoires, la fille a l'impression de décevoir sa mère car elle ne peut pas répondre à ses attentes. Les deux narrateurs dressent un monde où les mots sont tabous. Dans les deux histoires, une communication manquante ou erronée est le déclencheur d’une relation désharmonieuse. La fille se sent coupable de mentir et pour son silence, mais ne voit pas d’autre moyen. Dans le cas de Nadia, elle échappe de ce cercle vicieux en ne trouvant sa liberté que dans la mort. L’entourage qui est décrit par le narrateur ne lui permet pas de vivre la vie qu’elle souhaite. Dans le cas de Djamila, une relation harmonieuse semble être réalisable seulement après que la mère ait sauvé sa fille de l’entourage où les femmes sont soumises.Que la lutte des mots des auteurs continue. Que l’Algérie devienne un endroit où puissent naître des contes qui donnent encore plus d’espoir. Que dans le futur, il y ait des contes sur des filles comme Nadia et Djamila qui vivent sans réserve et entretiennent une bonne relation avec leurs mères.
