Verlag:: GRIN VERLAG
Erschienen:: 18.12.2007
Seitenanzahl:: 12
ISBN:: 3638879232
EAN:: 9783638879231
Sprache:: Französisch
Format:: EPUB
Schutz:: Dig. Wass.
Downloadzeit:: Maximaler Downloadzeitraum: 24 Monate

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Comment considérer la notion de Liberté chez des personnes malades et/ou handicapées?

Kevin Rautenberg

Seminar paper de l’année 2007 dans le domaine Philosophie - Pratique (Ethique, Esthétique, Culture, Nature, Droit, ...), note: 13, Université de Bourgogne (Université de Bourgogne), cours: Liberté de la Volonté, 0 sources bibliographiques, langue: Français, résumé: IL semble difficile de parler d’une liberté des personnes handicapées, car le terme de liberté déjà est un terme qui est très vaste. Nous allons nous contenter de la définition la plus simple de ce terme pour pouvoir aborder la question de la liberté des personnes handicapées. « Être libre, cela signifie tout d’abord ne pas être empêché de faire ce que l’on veut- sortir de chez soi ou quitter son pays par exemple- ou encore dire sans crainte ce que l’on pense. Par suite, la liberté est conçue habituellement comme absence de toute contrainte étrangère. » Nous allons surtout nous intéresser à la dernière phrase de cette définition, à savoir comment, et si, dans quelle condition les personnes handicapées peuvent vivre avec l’absence de toute contrainte étrangère. Il semble que le terme de liberté dans le contexte d’une vie sans contrainte instaurée par autrui renvoie à un autre terme à savoir le terme d’ « autonomie ». Ces termes sont dans un sens étymologique très proche l’un de l’autre. Autonomie signifie étymologiquement « qui se gouverne par ses propres lois ». L’autonomie chez Kant peut se définir comme liberté, au sens négatif, c’est-à-dire comme indépendance à l’égard de toute contrainte extérieure, mais aussi et surtout au sens positif législation propre de la raison pure pratique. L’autonomie est alors une sorte de libre-arbitre. Il se pose alors maintenant la question comment peut-on faire le lien entre une autonomie et des personnes malades et/ou handicapées, et plus précisément encore les personnes handicapées mentales, car justement dans ce cas, la société considère le plus souvent que ces personnes ne sont pas en mesure d’être maître de leurs actes.